Salon de Genève 2018: Qu’en retenir ?

Salon automobile de Genève : près de cent ans de rêve

Le salon automobile de Genève est le premier rendez-vous international de l’année et se tient tous les ans au mois de mars depuis 1905, année où il a été organisé pour la première fois. Pendant deux semaines, du 8 au 18 mars, Genève est le saint des saints de l’automobile. Comme à chaque année, on verra toutes les nouveautés du secteur, mais également des équipementiers automobiles de renommée internationale.

Si les salons automobiles comme le Mondial de l’automobile de Paris ou le Salon de l’automobile de Francfort n’ont plus la cote d’autrefois, celui de Genève compte très peu de déserteurs. Cette année, Infiniti, Chevrolet, Opel et DS automobiles feront partie des absents. Heureusement, votre site de pièces auto préféré vous présente son analyse du salon !

Que nous ont réservé les constructeurs français ?

Le groupe Renault nous gratifie avec deux versions de la mythique berlinette lancée en 1955 : A110 Pure et A110 Légende. Les modèles reprennent le moteur 1,8L de 252 chevaux et la boîte double embrayage à 7 rapports. Pour des raisons de légèreté et afin de procurer plus de plaisir lors de la conduite, le niveau d’équipement du modèle Pure est plus limité tandis que le modèle Légende offrira plus de raffinement.

Du côté du groupe PSA, on trouve l’une des vedettes tant attendues : la nouvelle 508 haut de gamme très équipée et avec des moteurs puissants connectés à la boîte automatique à 8 rapports. Peugeot a complètement dominé ce salon de la tête et des épaules. Un énorme lion trustait le centre du stand et attirait tous les regards. Cette 508 présentée en grande pompe montre le nouveau Design audacieux de la marque française. Avec la Renault Talisman, la France retrouve de belles berlines !

La 3ème génération de la ludospace de Citroën Berlingo, lancée en 1996, arrive avec des nombreux changements intérieurs et extérieurs et, pour la première fois, en deux silhouettes : M (4,40 m de long) et XL (4,75 m de long).

Que nous réservent les constructeurs étrangers ?

Grâce à la proximité de Genève avec l’Italie, ce salon est le paradis des constructeurs italiens. Ferrari présente une version plus légère et plus puissante de sa Ferrari, la 488 Pista qui succède à la 458 Spéciale. La différence avec la GTB ? 90 kg de moins et 50 chevaux supplémentaires. Porsche réplique avec sa 911 GT3 RS présenté également sur le salon. L’automobile plaisir a encore un avenir !

Du côté des champions de F1 en titre, Mercedes, la firme à l’étoile a présenté sa nouvelle Classe A. Pour cette petite dernière, les allemands se sont associés aux français de Renault avec qui ils partagent le moteur 1,3L TCE: un peu limite pour une voiture aussi lourde. Il faudra attendre des motorisations plus conséquentes. Le Design, quant à lui, évolue tout en gardant les lignes du modèle actuel.

Electrique présent et rêves futurs

Le moteur électrique est à la mode et le salon nous a présenté deux nouveautés notables sur ce segment. La Jaguar I-Pace et le Hyundai Kona Electric. Bien que réservé aux porte-feuilles bien garnis (78 000€), l’anglaise impressionne par son autonomie (ils annoncent 500 km donc disons 400). La Hyundai, plus accessible, est tout simplement le premier SUV 100% électrique.

Le rêve est enfin devenu réalité avec la Liberty de la société néerlandaise Pal-V. Il s’agit de l’esquisse d’une voiture dotée de pales rotatives repliables. Vous avez compris, cela concerne la première voiture volante disponible sur le marché dès 2019. Avec une consommation de 7,6L/100 km et une autonomie supérieure à 1 300 km, elle peut transporter deux personnes et 20 kg de bagages. Sa vitesse maximale au sol est égale à 160 km/h contre 180 km/h en plein vol. Elle peut s’envoler à partir d’une piste de seulement 330 m de longueur et monter jusqu’à 3 500 m. Il faut avoir en plus de son permis de conduire une licence de pilote.

Une fois de plus, le salon de Genève en a mis plein la vue aux amateurs d’automobile! Même si la fréquentation fut en baisse (-4%), nous sommes loin des raclées reçues par Paris et Francfort (-15% de visiteurs). Genève est plus petit, plus intime, moins tape à l’oeil… et ça marche !