Grève SNCF : applis, start-up et télétravail sont nos sauveurs !
La grève SNCF qui dure depuis plusieurs semaines semble s’estomper petit à petit au vu du nombre de gréviste qui s’affaiblit (13,97% le 28 Mai). Pour contrer cette baisse de service des transports (et pour en tirer profit également), des solutions comme le télétravail ou encore le covoiturage semblent profiter de la situation.
Le covoiturage : grand champion de cette grève
Ce mode de transport en plein essor apparait comme une alternative économique et pratique pour les nombreuses personnes qui travaillent loin de leur domicile. Également acteurs écologiques, la plupart des services de covoiturage ont connu une augmentation d’utilisation importante : jusqu’à +90% pour Karos (Région parisienne), +48% pour Vianavigo et +40% pour BlaBlaCar.
De nombreuses applications émergent et profitent de cette panique des transports pour commencer leur business. Offrant un large panel de conducteurs disponibles pour les conduire au travail (et ce à des horaires variées), ce sont les personnes entre 22 et 28 ans qui sont les plus consommateurs de cette pratique. Pour les assurer tout au long de leur trajet, des assurances comme AXA garantissent une assistance en toute circonstance et prévoit des aides en cas d’accident nécessitant la réparation de certaines pièces de la voiture.
La SNCF tente de pallier le manque de trains
Souhaitant tout de même garantir à ses 4 millions de voyageurs journaliers un service d’acheminement, des bus, cars ou encore VTC sont mis en place.
Guillaume Pepy, président de la SNCF, propose des offres (certaines gratuites) notamment avec IDCAB où l’on peut réserver des VTC vers ou depuis les grandes gares et IDvroom, son propose service de covoiturage pour les trajets domicile-travail. Les vélos en libre-service ou encore des taxis sont facilement réservables avec l’application IDPASS et qui permettent de récupérer les voyageurs dès leur arrivée à la gare (où la « surprise » de voir annuler son train se ressent).
En parallèle, les compagnies Flixbus, Isilines ou Ouibus se partagent aussi ce marché croissant grâce aux aménagements de certaines villes (Bordeaux, Marseille, Lyon). Ces vainqueurs aux prix compétitifs n’ont rien à envier et ne craignent pas le retour à une « situation normale » (prévue pour le 28 juin). La confiance qu’ils auront développée durant cette période de grève va les inciter à se désengager progressivement des services de la SNCF. Et vous, prêt à pardonner ?
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