L’automobile en 2030 : à quoi vont-elles ressembler ?

Retours vers le passé !

Lors de la foire internationale de New York en 1964, de nombreuses entreprises ont imaginé des technologies futuristes et des changements dans les modes de vie à venir, comme les téléphones à touches sonores ou les visiophones. La foire a été également une source d’inspiration dans divers domaines : cinéma, littérature, musique, etc. Citons à titre d’exemple, le célèbre écrivain de science-fiction et de vulgarisation scientifique, Isaac Asimov, dont les romans sont peuplés d’histoires de colonisation de la lune ou de planètes comme mars. Seulement, cela ne s’est pas encore fait. Mais qu’en est-il des prévisions futures en la matière ?

Comment la technologie transformera l’industrie automobile ?

Les découvertes et les innovations du XIXème siècle ont radicalement changé notre mode de vie. Les sciences et les techniques ont fait des progrès fulgurants affectant ainsi tous les domaines de notre société et plus particulièrement celui des transports : la première locomotive à vapeur (1804), l’invention de l’hélice (1827), la mise au point du moteur à explosion (1876), le tramway à Berlin (1881), le premier avion (1890), le brevet du moteur Diesel (1891), le pneu démontable par Michelin (1892). L’industrie automobile continue sa mutation en intégrant, autant que possible, les nouvelles technologies dans ses projets qui vont révolutionner le futur.

Tout porte à croire, que la voiture du futur sera électrique et rechargeable par induction. Pour que cela soit réalisable, il lui faudra des batteries capables d’emmagasiner suffisamment d’énergie pour rouler jusqu’au prochain point de rechargement. Il faudra également multiplier le nombre de zones de recharge. À terme, la création de routes entière à induction résoudra les problèmes de rechargement.  De plus, nous pouvons déjà observer les technologies aujourd’hui qui commencent à devenir entièrement électrique comme la Renault Zoé (voiture électrique la plus vendu en Europe).

Mais qu’est-ce que l’induction ? Le chargement par induction fonctionne sans aucun branchement physique entre le chargeur et la voiture. Le principe est que la circulation d’un courant électrique dans une bobine de cuivre crée un courant  dans une bobine située à proximité. C’est le même procédé utilisé avec les brosses à dents électriques.

Généralement, la conception des voitures électriques est beaucoup plus simple que celle des voitures thermiques. Elles sont essentiellement composées d’un châssis, d’une carrosserie, d’un habitacle, d’un moteur et d’une batterie et sont ainsi beaucoup plus légères.

Les applications associant les télécommunications et l’informatique (télématique) sont aujourd’hui employées dans la création de dispositifs qui intégrés dans les voitures permettent la production, l’émission, la réception, le traitement et la représentation des données de façon sécurisée. Les nouvelles voitures seront ainsi équipées de radars et des nombreux capteurs qui permettront de détecter les autres voitures aux alentours et éviter ainsi que leurs trajectoires ne se croisent. Les voitures seront capables de repérer les ralentissements brusques et d’ajuster automatiquement leurs vitesses, de dévier et le cas échéant freiner. Les capteurs seront aussi capables de détecter les piétons et les gros animaux dans le noir. À long terme, les voitures seront à l’épreuve d’accidents et il ne sera donc plus nécessaire de les renforcer et de les équiper avec des airbags, ce qui les allégera davantage.

Les voitures de l’avenir s’inscrivent dans une tendance durable, ne serait-ce que pour l’électronique embarquée qui est de nature évolutive. La présence d’un simple module amovible et interchangeable suffira pour que les voitures puissent bénéficier de toutes les innovations apportées régulièrement par les constructeurs automobiles.

La fin de la voiture individuelle ou de la complémentarité des transports est une autre issue envisagée par les plus grands constructeurs automobiles. Cela peut se traduire, par exemple, par des services qui mettent en contact l’utilisateur lambda avec les différents acteurs des transports : transports en commun, voitures en libre-service ou autopartage, covoiturage, VTC, etc.

Quelques chiffres pour conclure

• Le parc mondial des voitures électriques croît de manière exponentielle entre 2011 et 2016.
• Parc de voitures à batterie électrique et de voitures hybrides rechargeables dans le monde : 2 014 milliers en 2016 contre 64,6 milliers en 2011.
• Part d’immatriculations de voitures à batterie électrique dans les immatriculations totales des voitures particulières en France : 1,2 % en 2017 contre 0,12 % en 2011.
• En 2016, la France occupe la septième place avec 84 milliers de véhicules électriques.